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LES RECONDITIONNÉS, DES ENJEUX MAJEURS POUR L’ÉCOLOGIE

Notre planète bien-aimée, que nous aimons, est confrontée à plusieurs menaces environnementales et à l’extinction d’êtres vivants.. La dégradation des terres, la perte de la biodiversité et le changement climatique sont les trois conséquences les plus dangereuses qui se propagent si nous ne limitons pas notre consommation excessive. Selon le résumé issu du reportage «la ruée vers l’or blanc”, publié dans le numéro 233 du magazine National Geographic, plus de 75% des terres de la planète sont dégradées mettant en mal le bien-être de 3,2 milliards d’individus. Cependant, si cette détérioration continue, d’ici 2050, 95 % du monde pourrait se dégrader.

Plusieurs phénomènes sont à l’origine de l’extinction de l’environnement en particulier :

–        La déforestation

D’après les estimations de l’Institut national de recherche spatiale (INPE) en 2022 seulement, l’Amazonie a perdu environ 11 568 kilomètres carrés de couvert végétal en raison de la déforestation, une superficie plus de 7,5 fois plus grande que la ville de São Paulo. Si la déforestation amazonienne atteint le seuil critique publié dans la revue la nature par la climatologue Valérie Livina du national physical laboratory du Royaume-Uni, elle pourrait avoir un impact sur les récifs coralliens des Caraïbes, la réduction de la quantité de chutes de neige dans la Sierra Nevada en Espagne et les Cascades en Amérique du Nord. On assisterait ainsi à une grave sécheresse sur la côte ouest des États-Unis.

–        L’extraction des minerais

En Bolivie, l’extraction du lithium menace le plus grand désert du sel du monde. Ce minerai utilisé est l’un des composants clés de nos batteries d’infrastructure IT. Il s’agit notamment de l’équipement de bureau, des serveurs, des onduleurs, de l’équipement réseau, des unités de stockage et d’autres composants.

En France, en pleine forêt, la mine de Beauvoir n’attend que son heure. Plus de quarante gisements porteraient du lithium. Selon les premières recherches d’Imerys, ce petit village paisible de moins de 400 habitants se trouve sur l’un des plus importants gisements européens. Et Imerys, propriétaire de la mine, se voit déjà extraire 34.000 tonnes de lithium par an à partir de 2028.

–        La pollution numérique

Le secteur numérique consomme environ 10% de l’électricité mondiale selon un rapport de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). C’est autant que le secteur de l’aviation civile.

Si rien n’est fait, en 2025, le numérique polluera autant que le trafic automobile de la planète. Prenons un ordinateur portable. Il nécessite des dizaines de métaux en provenance du monde entier : du tantale congolais, du lithium bolivien, de l’or australien, des terres rares chinoises. L’extraction de ces minerais coûte très cher à l’environnement : elle nécessite beaucoup d’énergie (fossile), d’eau et de ressources.  Selon Greenpeace, la production d’un téléviseur génère 350 kg de CO2 avant la mise à disposition de l’équipement au foyer. En d’autres termes, avant même d’utiliser un poste de télévision, il émet autant de CO2 que si vous preniez l’avion pour Marrakech depuis Paris. Et plus les équipements IT sont complexes, plus leur impact sur l’environnement devient important.

En effet, les solutions australiennes ont prouvé leur valeur. Ce sont les projets de replantation d’espèces endémiques, de développement d’infrastructures écologiques, d’assainissement des sols contaminés, de traitement des eaux usées et de restauration des cours d’eau qui équilibrent de manière holistique notre planète terre.

Pour faire face à la pollution numérique et à la réduction de l’empreinte carbone, certaines entreprises recourent au matériel reconditionné qui permet d’allonger la durée de vie de son parc et donc de retarder son renouvellement. Il s’agit également d’un bon moyen d’intégrer la société à une approche numérique durable. C’est en effet le but de Novirent d’aider les entreprises IT à s’intégrer dans l’économie circulaire avec ses offres de services et ses produits d’infrastructure informatique. Nombreux de nos clients s’orientent sur du matériel IT reconditionné dans un souci de protéger l’environnement car l’achat de matériel neuf peut souvent être évité !

L’ADEME met en lumière l’utilité d’un outil numérique reconditionné. L’utilisation ralentit l’extraction de matières premières et les émissions de gaz à effet de serre issues de leur phase de fabrication. L’agence nous rappelle quelques chiffres clés publiés le 09 septembre sur l’importance d’utiliser les appareils remis à neuf :

–        Un ordinateur reconditionné permet, pour chaque année d’usage, d’éviter l’extraction de 127 kg de matière ainsi que la production de 314 g de déchet électronique.

–        Un téléphone mobile reconditionné permet de prévenir : l’extraction de 76,9 kg de matières premières et l’émission de 24,6 kg de CO2eq (GES) par année d’utilisation.

–        Une tablette reconditionnée permet de prévenir l’extraction de 80kg de matières premières et l’émission de 20kg de GES par année d’utilisation.

Ainsi, si toutes les sociétés IT se donnent pour objectif de réduire leur empreinte carbone en utilisant des appareils remis à neuf, nous serons en mesure d’éviter le pire en 2050.

Source :

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/plus-de-75-des-terres-de-la-planete-sont-degradees

https://www.netcost-security.fr/science/139061/la-deforestation-de-lamazonie-pourrait-affecter-le-climat-mondial/

https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/

https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/une-mine-d-or-blanc_841798

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